Les RA15C et RA15C RDS sont des carabines a répétition manuelles basées sur le mécanisme de l’AR15.
Ce sont des armes fabriquées neuves en répétition manuelles par RDS Industrie dans cette configuration. Ces armes sont classées en catégorie C en raison de leur mode de fonctionnement manuel et, par ailleurs, de leurs dimensions spécifiques. En conséquence, elles sont soumises à des réglementations particulières qui encadrent leur possession et leur utilisation.

Mesures de sécurité élémentaires : 
1) Toute arme est toujours considérée comme chargée
2) Ne jamais une arme sur quelque chose qu’on ne veut pas détruire
3) Garder l’index hors de la détente tant que la visée n’est pas acquise
4) Etre sûr de son objectif et de son environnement (qu’y a-t-il derrière la cible).

Mise en sureté du RA15C RDS :
1) Retirez le chargeur de l’arme
2) Tirez la culasse en arrière et inspectez la chambre, refermez la culasse sur une chambre vide.
3) Ne percutez pas à vide, c’est inutile.
4) Le cran de sureté ne peut s’enclencher que si le marteau est armé.

Service du RA15C RDS :
Bloquez l’ensemble mobile en position arrière à l’aide de l’arrêtoir de culasse.
Introduisez un chargeur garni dans le puits de chargeur et vérifiez que votre chargeur est bien verrouillé.
Refermez la culasse à l’aide du bouton poussoir « bolt release »
L’arme est maintenant prête a faire feu.
Le mouvement de réarmement doit être franc et énergique, le bon lâcher de la culasse conditionne le fonctionnement de l’arme.
Ne tentez pas de freiner ou assister la fermeture de l’ensemble mobile.
A la fin du tir, procédez à la mise en sureté de l’arme comme précédemment décrit.

Le mécanisme du RA15 fonctionne avec un système linéaire appelé « Bolt latch », ou « culasse lâchée » en français. Le réarmement s’effectue manuellement, similaire à un semi-automatique, et repose sur un retour franc de l’ensemble mobile. Ce design permet une manipulation efficace et fluide de l’arme. Il est possible d’utiliser l’arrêtoir latéral de culasse, (bolt latch) pour le chambrage d’une munition.
Le lâchage de la culasse doit être franc et non freiné par l’utilisateur.
Il peut être assisté par une poussée sur le levier d’armement pour une assistance à la fermeture.

Nettoyage du RA15C RDS :
L’arme se démonte en deux parties, upper, lower, grâce aux deux goupilles d’assemblage.
La goupille avant « pivot pin » la goupille arrière « take down pin »
Pour retirer l’ensemble mobile, introduisez la clef hexagonale de 5mm fournie avec l’arme, dans le levier armeur, dévisser la vis d’assemblage et retirez le levier d’armement.
L’ensemble mobile peut ainsi être retiré par l’arrière pour le nettoyage de l’arme et du canon.
N’utilisez jamais de graisse pour lubrifier votre arme.
La graisse colle et agglutine les résidus de tir, la poussière et tout abrasif de passage et nuit au bon fonctionnement de l’arme tout en en augmentant l’usure.
Utilisez un solvant et des chiffons pour le nettoyage de l’arme.
Pour la lubrification et le stockage de l’arme privilégiez un lubrifiant sec au PTFE.
Pour le remontage de l’arme, procédez en sens inverse du démontage.
Serrez énergiquement la vis d’assemblage de l’armeur, afin d’éviter tout desserrage intempestif.
Procédez aux mesures de sécurité comme décrit plus haut.
Ne percutez pas à vide.
Stockez l’arme sans chargeur et avec le levier de sureté en position de sécurité.

Pourquoi il ne faut pas percuter à vide ?
La percussion à vide, à l’usage, mate le mécanisme des armes.

Les ressorts de qualité peuvent rester compressé des décennies sans subir aucun fluage.
La majorité des accidents sont du a des percussions à vide « je croyais que l’arme n’était pas chargée » est l’excuse la plus courante en cas d’accident ou de départ intempestif.
On ne peut mettre l’arme en sureté que si le marteau est en position armée.
La percussion a vide est néfaste à l’arme et est la cause la plus courante d’accidents.
Petit guide sémantique :
Pour la majorité d’entre nous cette explication sera superflue, mais nous sommes souvent confrontés a des erreurs sémantiques qui peuvent porter a confusions. En s’accordant sur le sens des mots, nous gagnons tous en compréhension réciproque et dans la bonne orthographe des termes techniques.

Une cartouche : C’est l’ensemble de la munition qui comprend l’étui amorcé, sa charge de poudre et un projectile ou balle.

Un étui (douille) : C’est le contenant métallique de la charge de poudre, il reçoit une amorce à une extrémité et un projectile à l’autre.

Une balle : Désigne le projectile seul. Elle peut, par ailleurs, avoir une forme ogivale, et dans ce cas, on l’appelle également ogive. Cela montre la diversité des formes que peut prendre un projectile, en fonction de son utilisation spécifique. Généralement métallique, il peut être monométallique en alliage de bronze obtenu par tournage, ou en plomb, généralement chemisé d’un alliage de laiton ou parfois d’acier cuivré. Dans le cycle de fonctionnement de l’arme, on chambre une cartouche, on tire une balle et on extrait un étui.

Un « upper », partie haute de l’arme qui comporte le boitier et le canon.
Un « lower », partie basse de l’arme qui comporte le puits de chargeur, le mécanisme de détente et la crosse.

La détente ou queue de détente : c’est la partie qui dépasse et sur laquelle on appuie de l’index pour tirer.

La gâchette : Il n’y a pas de gâchette sur un AR15 ou RA15

Un bolt release (arrêtoir de culasse) : C’est la pièce sur le côté gauche du lower qui bloque l’ensemble mobile en position ouverte quand le chargeur est vide. Cette pièce comporte un bouton strié qui permet de refermer la culasse sur un chargeur plein ou vide.

Subsonique : C’est une vitesse inférieure à la vitesse de propagation du son dans l’air.
Un projectile subsonique se déplace à une vitesse inférieure à celle du son dans l’air. Le terme « cartouche subsonique » est un abus de langage couramment utilisé, désignant en réalité une munition rechargée pour propulser un projectile à une vitesse subsonique. Cela permet d’atteindre des niveaux de bruit réduits lors du tir.

Supersonique : La vitesse supersonique se définit comme étant supérieure à celle de la propagation du son dans l’air, laquelle varie en fonction de la densité du gaz, de la température et de l’altitude. Au niveau de la mer, à 20°C, elle est d’environ 320 m/s. Il est important de noter que la rapidité d’un projectile ne peut pas être lue sur la boîte de cartouche, mais doit être mesurée avec un chronographe, car elle dépend de divers facteurs comme le pas de rayure, la profondeur et la longueur du canon.

Pourquoi tirer une balle lourde en régime subsonique ?

Une balle lourde ne fait pas moins de bruit.
On tire une balle dont la masse, donc la longueur est adaptée au pas de rayure du canon.
Une balle lourde est dans le cas d’un tir subsonique, le moyen de conserver a V0 égale, une plus grande quantité d’énergie.
La masse est liée à la conservation de l’énergie, ce qui implique une relation avec la vitesse. En effet, lorsqu’un objet se déplace, sa masse et sa vitesse interagissent selon les principes de la physique. Cela signifie qu’une augmentation de la vitesse d’un projectile peut influencer son énergie cinétique, ainsi que son impact.Une balle lourde arrivera à V0 égale, en cible, a une vitesse supérieure, avec une énergie supérieure et plus rapidement qu’une balle légère.
La chute des corps étant constante, quel que soit leur poids, les balles tombent à la même vitesse.
La masse permet une trajectoire plus tendue et une performance supérieure du projectile.

Le calibre .222 et le calibre .223 utilisent des balles légères dont la performance et l’énergie dépendent d’une vitesse initiale élevée. Ces caractéristiques maximisent leur efficacité balistique et leur impact sur la cible, les rendant idéaux pour des applications comme la chasse ou le tir sportif. Cette vitesse implique une longueur minimale de canon.
Un canon de 10 a 12 pouces n’est pas adapté a ces calibres.
Une balle de .222, c’est du 5.5mm or du 5.5mm a 300 mètres seconde c’est du 22LR.

 

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Sur commande uniquement.

 

Pour Aller plus loin

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